Vous pensez que votre conjoint(e) vous a caché(e) ses couches ?

Vous avez trouvé des couches et vous vous posez des questions, c’est légitime. Si le sujet des couches n’a pas encore été abordé spontanément par votre conjoint/conjointe, vous avez le choix de garder pour vous votre découverte ou bien d’en parler.

Si vous souhaitez en savoir plus, essayez éventuellement de réfléchir à certaines allusions qui auraient pu être faites au cours de vos discussions pour orienter votre réflexion. Cela peut parfois prendre la forme de blagues ou de remarques répétées glissées dans la discussion (tu aimerais jouer au bébé, tu serais mignonne avec une tétine, un jour on s’achétera un biberon pour s’amuser, etc.).

Si après avoir lu l’article « vous avez trouvé des couches » vos premières conclusions s’orientent vers l’incontinence ou le fétichisme et que vous décidez d’aborder le sujet avec votre conjoint/conjointe pour en savoir plus, vous devez faire preuve de suffisamment de compassion et d’ouverture d’esprit. Si le moment est mal choisi ou que vos questions sont trop brusques, vous pouvez éventuellement être confronté à un déni, un mensonge ou un refus d’en discuter qui coupera court à toute discussion.

Ayez toujours à l’esprit que ce genre d’aveux est très difficile à faire et encore plus à réussir (surprise, stress), car c’est généralement un secret très bien gardé que les adeptes des couches ont terriblement peur de partager par peur d’être rejetés, incompris ou pris pour des malades.

Vous pouvez choisir une approche sans aggressivité en lui expliquant que vous avez trouvé des couches et que vous vous interrogez à leur sujet, ou bien ne rien dire mais montrer que vous avez trouvé les couches (en les déplaçant, en les rendant plus visibles, etc.), vous pouvez aussi attendre qu’il/elle décide de vous en parler mais sans avoir la garantie que cela se produise un jour.

Si vous décidez d’aborder le sujet plus directement, soyez bien sûr(e) de ce que vous avancez en menant éventuellement votre petite enquête pour ne pas vous tromper totalement. Vous pouvez surveiller les sites web visités dans l’historique du navigateur sur son ordinateur, rechercher des photos montrant des gens en couches, vérifier que le stock de couches diminue régulièrement ou que de nouvelles affaires sont ajoutées. Mais avant de fouiller, pesez le pour et le contre. Car en faisant tout cela vous risquez d’être confronté(e) brutalement à un univers inconnu qui pourra vous paraître assez déstabilisant, alors qu’une discussion préalable avec votre conjoint/conjointe vous aurait peut-être permis d’appréhender tout cela avec un regard moins négatif.

Quelle attitude adopter face à cette attirance pour les couches ?

Si vous avez la confirmation que votre conjoint(e) est un/une adepte des couches, cette révélation peut avoir plusieurs effets sur votre couple. Dans tous les cas, il est important d’essayer d’être à l’écoute et de ne pas tout rejeter en bloc. Il est normal que vous trouviez cela étrange et dérangeant, mais il est important de relativiser votre découverte. Est-ce que vous auriez réagi diffémment en trouvant des sextoys ou des vêtements en latex ? Prenez le temps de lire l’article « Qui sont les adeptes des couches » pour prendre conscience de toute leur variété, lisez également l’article « Stop aux idées reçues » pour ne pas réagir avec de mauvaises raisons.

Quelle que soit la suite que vous décidiez de donner à votre découverte, vous devez comprendre que les adeptes des couches commencent généralement très tôt leurs activités, souvent dans l’enfance, qu’ils s’évertuent ensuite à dissimuler tout au long de leur vie. Vous n’avez donc pas à être jaloux(se) de ce qui est avant tout un simple objet, comment vous comparer un instant à une simple couche ? Il s’agit simplement d’une partie du jardin intime de votre conjoint(e) qui n’est pas simple à partager, tout le monde a ses secrets et vous aussi. Cela ne doit pas remettre en cause toute la confiance qui soude votre couple, repensez à ce que vous aimez chez lui/elle. Il y a peu de chance que la force de votre rapport amoureux ne l’emporte pas sur votre éventuel rejet des couches.

Sachez que la plupart des couples avec un/une adepte des couches qui se séparent ne le font majoritairement pas à cause des couches, mais pour d’autres raisons tout à fait classiques.

Quelles sont les réactions les plus courantes au sein des couples ?

Dans le cadre du couple, on remarque plusieurs réactions types et il n’est pas inhabituel de passer de l’une à l’autre en fonction de l’évolution des choses au fil des années :

Le rejet : vous savez que votre conjoint/conjointe est un/une adepte des couches et vous ne supportez pas cette idée. Cette fantaisie justifie-t-elle réellement de changer radicalement la vision que vous avez de lui/d’elle ? Vous pouvez exiger qu’il/elle renie cette attirance et qu’il/elle jette ses couches, mais cela pourra avoir un impact autrement plus grave sur votre couple (névroses, activités en secret, manque de confiance), car cette attirance est bien souvent impossible à oublier une fois installée.

Le déni : vous savez que votre conjoint(e) est un(e) adepte des couches et vous savez où il/elle les range. Vous acceptez le fait qu’il/elle en porte de temps en temps, mais uniquement en votre absence. Les adeptes des couches pratiquant majoritairement leurs activités en solitaire, cela peut donc être un compromis acceptable. Vous lui laissez son petit jardin secret et il/elle respecte votre volonté de ne pas être confronté(e) à ses couches. C’est probablement le cas le plus répandu, il faut veiller cependant à ce que cette activité en solitaire ne nourrisse pas un sentiment de jalousie à l’égard des couches ou des activités liées, notamment sur Internet. Encore une fois, n’hésitez pas en discuter pour vous rassurer quand vous pensez que c’est nécessaire.

La tolérance : votre conjoint(e) est un(e) adepte des couches et finalement cela ne vous dérange pas plus que cela. Une couche reste une couche. Vous acceptez le fait qu’il/elle en porte de temps en temps, en votre présence ou non, et le fait de partager ce petit secret avec lui/elle peut même renforcer votre relation de couple et d’en rire quand l’occasion se présente (courses au supermarché, etc.). A vous de fixer les limites pour que votre tolérance ne se transforme pas en rejet. Vous pouvez exiger par exemple de ne pas voir traîner des couches partout, de ne pas voir votre conjoint(e) se promener nu(e) avec une couche devant vous.

Le partage : Votre conjoint(e) est un(e) adepte des couches et vous avez envie de vous impliquer davantage dans ces jeux. Vous acceptez de temps en temps de le/la langer pour vous amuser un peu. Vous avez conscience de l’influence des couches sur lui/elle et vous savez en tirer profit. Vous avez même déjà essayé une couche « pour voir ce que ça fait » et vous avouez que les couches peuvent parfois être bien pratiques (long voyage, absence de toilettes pendant les balades, camping, etc.). C’est bien entendu l’idéal pour votre conjoint(e) qui sera aux anges de pouvoir partager tout cela avec vous. Peut-être qu’un jour vous deviendrez vous aussi un/une adepte des couches ?